Très en vogue actuellement, le métier de chauffeur de taxi VTC semble à priori aisé, mais pour y parvenir il y a bien des étapes à franchir, parce que la profession est réglementée. De la formation allant à l’obtention de la carte professionnelle, en passant par les inscriptions à la préfecture vous découvrirez ici comment franchir les étapes pour devenir chauffeur VTC. Voulez-vous devenir chauffeur VTC ? Voici détaillées les différentes étapes pour y parvenir.
Les critères pour être chauffeur VTC
Étant donné la réglementation régissant l’activité de chauffeur VTC, plusieurs critères entrent en ligne de compte. Il faut en l’occurrence, être titulaire d’un permis B vieux d’au moins trois ans. Ensuite, il faut une reconnaissance d’aptitude constatée par un médecin agréé par la préfecture. Enfin l’aspirant doit disposer du PSC1 et disposer d’un casier judiciaire vierge.
La procédure pour être admis en tant que chauffeur VTC
Il existe une procédure bien déterminée pour posséder le titre de chauffeur VTC
Constitution du dossier administratif :
La première étape pour exercer en tant que chauffeur VTC est la fourniture d’un certain nombre de documents. Ces documents sont déposés à la préfecture et visent à attester de l’éligibilité de l’aspirant à exercer le métier. Les pièces requises sont :
- Une Photo de permis de conduire ;
- Un certificat médical ;
- Une copie de votre extrait acte de naissance ;
- Une photocopie du diplôme PSC1 ;
- 4 photos d’identité.
Suivre une formation agréée.
Même si a priori l’exercice du métier ne requiert aucun diplôme, la réussite à l’examen d’admissibilité, implique une préparation minutieuse. La formation est différente de celle d’un chauffeur d’autocar. C’est là que réside l’intérêt de la formation : donner les prérequis du métier à l’aspirant.
Obtention du Certificat de Capacité professionnelle
Une fois la formation terminée, vous pouvez à présent passer l’examen d’admissibilité. Celui-ci se passe à deux niveaux : au niveau départemental et au niveau régional. La réussite à l’examen organisé par la chambre des métiers de l’artisanat permet d’entrer en possession du certificat de capacité professionnelle. Les différentes épreuves soumises au cours de l’examen sont :
- Le Code de la route ;
- La réglementation spécifique des taxis ;
- La géographie départementale ;
- La conduite.
Dès son admissibilité, le candidat sera soumis à un examen pratique : un parcours de 20 minutes doit être effectué. Ensuite, l’examinateur vérifie les compétences touristiques de l’aspirant. Le chauffeur VTC est censé connaître son département d’exercice pour mieux répondre aux réservations de taxi en ligne.
Obtention de la Carte professionnelle
La carte VTC nécessaire à l’exercice de la profession de chauffeur VTC. La carte VTC est octroyée par la préfecture environ 3 mois après la réussite à l’examen du certificat de capacité professionnelle. Elle n’est valable que sur un département précis. Ceci se justifie par le fait que l’examen n’atteste que de la connaissance du candidat d’un département précis.
Obtention de licence et de l’autorisation de stationnement
Une fois les étapes précédentes passées avec succès, vous pouvez procéder au choix et à la déclaration de votre statut afin d’obtenir la licence, qui est très capitale pour entrer en circulation. Vous pouvez vous déclarer sous deux statuts, soit en tant qu’artisan, soit en tant que salarié.
Dans le second cas, c’est l’employeur qui avant effectue la déclaration à priori à l’embauche.
Toutes ces étapes terminées, vous êtes un chauffeur VTC règlementaire et peut exercer légitimement la profession. Mais l’accès à ce rang implique des obligations.
Les exigences d’un chauffeur VTC
Dans le but de son perfectionnement, le chauffeur VTC est tenu de suivre un stage de formation de seize heures par quinquennat. En cas de cessation d’activité, le chauffeur VTC est contraint de remettre sa carte professionnelle à la préfecture. En cas de non-respect de la réglementation en vigueur au sein du département où le chauffeur exerce son métier, celui-ci pourrait être exposé à des sanctions allant jusqu’à l’interdiction d’exercer.